Au chevet de la planète

Publié le 24 décembre 2006 Lecture : 1 minute.

L’année 2007 sera décisive pour la mise en uvre du protocole de Kyoto, dont l’objectif est de lutter contre le réchauffement de la planète. Selon les scientifiques, la température moyenne risque d’augmenter de 2 °C d’ici à 2050, alors qu’elle ne s’est élevée que de 0,7 °C entre 1900 et 2000. Si rien n’est fait pour enrayer ou, au moins, limiter le phénomène, la planète sera exposée à toute une série de catastrophes naturelles : inondations, sécheresse, etc. Avec pour conséquences inéluctables l’aggravation de la situation alimentaire dans les pays pauvres (1 milliard de personnes sont exposées au risque de famine, dont la moitié en Afrique) et la multiplication des pandémies. Un certain nombre d’îles et de zones côtières pourraient être submergées par la mer, dont le niveau va anormalement monter.
Lors de la récente Conférence des Nations unies sur le changement climatique, à Nairobi (6-17 novembre), tous les pays riches, à l’exception notable des États-Unis et de l’Australie, ont confirmé leur engagement à réduire, pour la période 2008-2012, leurs émissions de gaz carbonique (CO2) de 5,2 % par rapport à 1990. Ces émissions s’élèvent actuellement à 4 tonnes en moyenne par habitant et par an – soit, au total, 25 milliards de tonnes. Les États-Unis arrivent en tête avec 20 tonnes, suivis de l’Europe (10 t), de la Chine (3 t) et de l’Afrique (1 t). Exemple concret : une automobile à essence de 5 CV produit 1 tonne de CO2 au bout de 8 500 km (voir www.climatecare.org).

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