Vers une réglementation unique
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L’Association française cotonnière (Afcot) tiendra son assemblée annuelle à Deauville, le 12 octobre. Plus de quatre cents participants de quarante nationalités différentes représentant l’ensemble des métiers de la filière coton à travers le monde sont attendus. Objectif : adopter un nouveau règlement permettant d’harmoniser les opérations de négoce sur les marchés de l’Union européenne. Ce « Règlement général européen », qui se substituera au « Règlement général du Havre », représente un premier pas vers une réglementation unique des échanges de coton. Grâce à ces nouvelles règles, les opérateurs pourront éviter de recourir à l’arbitrage de l’International Cotton Advisory Council en cas de litige. Une procédure toujours longue et coûteuse.
L’invité d’honneur de cette rencontre, l’ancien directeur général adjoint de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et actuel conseiller personnel du président de la Banque africaine de développement (BAD), le Burkinabè Ablassé Ouédraogo, fera une intervention attendue ; il devrait revenir sur l’échec des négociations dans le cadre du cycle de Doha, en juillet. Et tenter de dégager des pistes pour que les quatre pays africains réunis au sein de l’organisation (Bénin, Burkina, Tchad et Mali) pour mieux défendre leurs intérêts puissent peser davantage. L’une d’entre elles consisterait à s’aligner sur le Brésil, qui a porté plainte contre les États-Unis, auxquels il reproche de verser 4,5 milliards de dollars de subventions à leurs producteurs. L’autre idée est de proposer la création d’un Fonds de soutien alimenté par les professionnels du secteur et certains bailleurs de manière à garantir un prix d’achat minimum aux cotonculteurs africains.
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