Les transports libéralisés
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Le secteur des transports représente 15 % du produit intérieur brut (PIB) camerounais. À ce jour, seules les activités ferroviaires et portuaires ont été partiellement privatisées. L’exploitant Camrail, dont le principal actionnaire est le groupe français Bolloré, gère en concession depuis 1999 la ligne ferroviaire d’un millier de kilomètres reliant le sud au nord du pays. Le contrat court jusqu’en 2035. Le trafic annuel est d’environ 1,7 million de tonnes de fret et 1,1 million de passagers. Depuis 1999, Camrail a investi plus de 150 millions d’euros.
Le long de l’estuaire du fleuve Wouri, le port de Douala est relié à l’océan par un chenal de 50 kilomètres. Après plusieurs années de crise et de baisse du trafic en raison du délabrement des infrastructures, les principales activités ont été privatisées en 2003 et 2004. Le terminal à conteneurs a été concédé à Bolloré et Maersk, et le remorquage à la société Les Abeilles (Groupe Bourbon). De nouveau en progression, le trafic dépasse les 6 millions de tonnes.
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