Désaccords persistants
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Le Fonds monétaire international (FMI) manifeste son incompréhension au lendemain de la décision du gouvernement gabonais d’augmenter le smig, lequel est passé à la mi-septembre de 44 000 F CFA à 80 000 F CFA par mois – alors que les syndicats, après plusieurs années de sevrage, espéraient 300 000 F CFA. Et lui a fait part de sa réserve en laissant entendre qu’une telle décision pourrait avoir des répercussions sur l’accord triennal (2006-2009) en cours de négociation. Déjà, à l’issue de la visite en juin dernier, à Libreville, de l’une de ses missions, le FMI avait brandi la même menace, après avoir émis des doutes sur l’utilisation de la cagnotte tirée du pétrole (quelque 300 milliards de F CFA). Il avait également indiqué son souhait de voir ses interlocuteurs gabonais restructurer la direction générale du budget ainsi que certaines autres régies financières. Même si les objectifs du gouvernement pour 2006 restaient conformes aux objectifs arrêtés avec lui.
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