Échanges tous azimuts
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Quelle est l’ampleur des échanges économiques entre le continent et les deux puissances asiatiques montantes, la Chine et l’Inde ? Le conseiller Afrique à la Banque mondiale, Harry Broadman, apporte la réponse dans une longue étude publiée le 16 septembre. Aujourd’hui, l’Asie – principalement l’Inde et la Chine – absorbe 27 % des exportations africaines, contre 14 % en 2000. C’est pratiquement l’équivalent des ventes du continent aux États-Unis. Parallèlement, les exportations asiatiques vers l’Afrique progressent de 18 % par an, un rythme de croissance qu’elles ne connaissent nulle part ailleurs. À la différence des relations entre le continent et les pays du Nord, ces liens « donnent à l’Afrique subsaharienne la perspective de s’imposer comme région de transformation des produits de base et comme fournisseur compétitif de biens et de services à forte intensité de main-d’uvre », estime l’auteur (non sans optimisme), avant de reconnaître que les chiffres témoignent encore d’un cruel déséquilibre. Exemple : les importations en provenance d’Afrique ne représentent que 1,6 % du total des achats asiatiques à l’étranger. Entre autres moyens de rétablir la balance, Broadman propose la suppression des droits que la Chine et l’Inde font peser sur les produits d’exportation africains.
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