Cette semaine dans Jeune Afrique

Cette semaine, Jeune Afrique enquête sur la transparence dans les industries extractives. Faute de moyens de pression, l’une des initiatives les plus avancées en la matière, l’Itie, n’a pour l’instant guère d’impact sur les décisions des investisseurs. Lancée en 2002, elle cherche un second souffle.

Cette semaine dans Jeune Afrique, le difficile chemin de l’Afrique vers la transparence.

Cette semaine dans Jeune Afrique, le difficile chemin de l’Afrique vers la transparence.

Publié le 25 mars 2013 Lecture : 2 minutes.

Réuni à Oslo le 27 février, le conseil d’administration de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie) a radié le Gabon de la liste de ses membres. L’objectif de ce mouvement international est la divulgation de toutes les sommes versées par les entreprises minières et pétrolières aux États. L’Afrique est le continent le plus concerné par ce programme: sur 37 pays mettant en œuvre les principes de l’Itie, 21 sont africains.

L’adhésion à l’Itie est une démarche volontaire des États, qui coordonnent les efforts à l’échelon local ; le conseil dispose donc de peu de moyens de pression sur eux. Il peut uniquement ternir leur réputation, une menace qui n’est pas toujours suffisante. Des pétroliers Total et Eni aux miniers BHP Billiton, Areva et Vale, tous chantent les louanges de l’Itie.

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Mais concrètement, celle-ci n’a pas d’impact réel sur leurs décisions d’investissement. Autre chantier crucial, correspondant à une forte demande de la société civile, celui de la supervision non plus seulement des revenus extractifs de l’État, mais de leur utilisation. Cette fois, ce sont les autorités nationales-en particulier africaines, soucieuses de leurs prérogatives régaliennes, qui pourraient freiner des quatre fers.

En section entreprises et marchés, alors que le français Vivendi a mis en vente sa filiale, la bataille est ouverte entre le sud-coréen KT, l’émirati Etisalat et le qatari Qtel pour la reprise de l’opérateur Maroc Télécom. Quel est le meilleur parti pour le marocain ?

Également, un focus sur DHL, leader du transport express qui triple ses points de vente en Afrique subsaharienne. Dans son sillage, UPS, FedEx et TNT voient le continent comme un relais de croissance.

En section décideurs, portrait de Jamal Belahrach, « grande gueule de l’emploi » : en développant l’intérim et en militant au sein de l’organisation patronale marocaine CGEM, le président de Manpower Maghreb a fait de la lutte contre le chômage son cheval de bataille.

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Enfin, en section finance, retour sur le changement de patron de la SFI pour l’Afrique, Jean-Philippe Prosper. change de patron mais pas de cap : la filiale de la Banque mondiale chargée du secteur privé veut accélérer son soutien à l’agro-industrie et au développement des infrastructures.

Sommaire

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Industries extractives
Un chemin difficile vers la transparence
Christian Mounzeo, cheville ouvrière congolaise
Les dessous de l’échec gabonais
Se conformer à l’Itie, qu’est-ce que c’est ?

Entreprises & marchés
Fusions-acquisitions – Maroc Télécom : les acheteurs au banc d’essai
Développement – Promouvoir l’industrialisation
Logistique – DHL lance l’offensive sur le courrier

Décideurs
Ressources humaines – Jamal Belahrach, la grande gueule de l’emploi
Banque – Un démineur pour Bank of Africa Bénin

Finance
Afrique subsaharienne – La SFI change de patron mais pas de cap

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