Retard ougandais et revirement libyen

Publié le 24 juillet 2005 Lecture : 1 minute.

L’élection du président de la Banque africaine de développement (BAD) aurait pu se terminer plus tôt, dès le sixième tour de scrutin, si l’Ouganda avait participé au vote. Ce qui n’a pas été le cas puisque la délégation de ce pays n’est arrivée sur place que le 21 juillet à 12 h 30, soit deux heures après le début des opérations de vote. Sachant qu’il n’a manqué au Rwandais Donald Kaberuka que 0,72 % des voix pour atteindre la majorité absolue des voix africaines et être déclaré vainqueur, il est clair que les 0,90 % dont dispose l’Ouganda auraient fait la différence. Lors des précédents tours de scrutin, à Abuja, en mai dernier, ce pays avait en effet voté pour Kaberuka.
Pour sa part, la Libye a soutenu aussi longtemps qu’elle a pu le candidat du Nigeria, Olabisi Ogunjobi. Mais à l’issue du sixième tour, il est apparu que celui-ci avait perdu le soutien de sept pays et que sa défaite était désormais inéluctable. Le représentant libyen a alors demandé une suspension de séance pour se concerter avec ses collègues maghrébins. Au septième tour, la Libye (6,1 % des voix de l’Afrique) et l’Algérie (6,3 %) ont basculé dans le camp de Kaberuka, rejoignant ainsi la Tunisie (1,9 %).

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