La population du monde en 2050

Publié le 24 juillet 2005 Lecture : 1 minute.

Au 25e Congrès international de la population qui s’est tenu à Tours, dans le centre de la France, du 18 au 23 juillet, quelque 2 000 chercheurs venus de 110 pays ont débattu des grands enjeux démographiques du XXIe siècle.
La terre compte 6,5 milliards d’habitants en 2005. Contrairement aux craintes longtemps nourries par les spécialistes, qui avaient avancé le chiffre de 15 milliards, la population mondiale ne devrait pas dépasser 9 milliards en 2050. Le ralentissement de la croissance démographique s’explique par la baisse de la fécondité : plus de 50 % de l’humanité vit dans un pays ou une région où l’indice de fécondité est inférieur à 2,1 enfants par femme. C’est en République tchèque qu’il est le plus bas (1,17 enfant par femme) et au Niger qu’il est le plus élevé (8). Conséquence de la chute de la natalité, la population va vieillir rapidement. La part des 60 ans dans la population mondiale, actuellement de 10 %, sera de 21 % en 2040.
Malgré le sida et des taux de mortalité encore très élevés, l’Afrique est le seul continent où la population va croître fortement, passant de 900 millions d’habitants à 1,5 milliard en 2050. À cette date, la hiérarchie démographique mondiale aura évolué. Avec 1,628 milliard d’habitants (1,104 en 2005), l’Inde aura dépassé la Chine, qui, de 1,304 milliard aujourd’hui, « plafonnera » à 1,437 milliard. La plus forte progression viendra du Nigeria : de 132 millions d’habitants en 2005 (9e rang mondial), il passera à 307 millions, se hissant en 5e position, derrière les États-Unis (420 millions) et l’Indonésie (308 millions). L’Europe des 25, elle, se dépeuplera : 445 millions d’habitants, contre 461 millions actuellement. Seul grand pays européen à rester prolifique, la France devrait passer de 60 à 65 millions d’habitants.

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