Maroc – France : les nouvelles autoroutes de la croissance
La troisième édition de la conférence économique organisée par Attijariwafa bank en partenariat cette année avec la Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc, s’est déroulée le 21 mars à l’hôtel Hyat Regency en plein centre ville de Casablanca, avec pour thème central : Maroc-France : les nouvelles autoroutes de croissance.
Mise à jour du 26/03/13 à 12h00 GMT – nombre de filiales d’entrerises françaises au Maroc – En présence d’intervenants de renom et d’une assistance composée d’opérateurs économiques des deux pays, les sujets évoqués ont porté entre autres sur le potentiel industriel du royaume chérifien, son rôle de plateforme régionale, le co-développement et en fil rouge les relations économiques entre la France et le Maroc. « Les relations entre la France et le Maroc sont à la fois historiques et contemporaines, illustrées par l’amitié sincère entre nos deux pays. La conférence est dédiée à ce partenariat, afin de baliser les autoroutes de la croissance et de redonner du souffle à cette relation », a déclaré en guise d’introduction, Mohamed El Kettani, PDG d’Attijariwafa Bank. Et de poursuivre : « Il s’agit de tracer de manière volontariste le co-développement. Nous souhaitons décortiquer les leviers de développement et de croissance entre nos deux pays ». Pour terminer sa première intervention, Mohamed El Kettani a repris le terme de colocalisation en citant les exemples de Renault Tanger, Safran et Matis, comme effet d’entraînement visible.
Visite de François Hollande
Puis la parole a été donnée à Charles Fries, ambassadeur de France au Maroc : « Cette conférence tombe à pic à la veille de la visite de François Hollande ». Pour ensuite décrire la colocalisation comme un partenariat gagnant-gagnant pour les deux parties. Et de rappeler la position confortable de la France au Maroc, en tant que premier partenaire commercial (8 milliards d’euros d’échanges en 2012), premier investisseur (750 filiales d’entreprises françaises implantées au Maroc), premier bailleur de fonds bilatéral et premier contributeur au tourisme chérifien. Toutefois, « les parts de marché ont été divisées par deux depuis la fin des années 90. Aujourd’hui elles sont de 12,5%, alors que la concurrence de la Turquie, des pays du Golfe et de la Chine s’intensifie ».
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« Nous ne devons pas nous reposer sur nos lauriers pour rester premier. La France doit se positionner sur d’autres secteurs ». Lesquels ? L’ambassadeur a, entre autres, mentionné l’agroalimentaire, les énergies renouvelables, les trois nouveaux métiers mondiaux du Maroc (chimie, pharmacie, industries mécaniques et métallurgiques). « Le partenariat économique entre nos deux pays a un potentiel très important. La visite de François Hollande sera une avancée », a-t-il conclu.
Vecteur de croissance
Ensuite, d’autres présentations ont abordé les nouveaux métiers mondiaux du Maroc ainsi que leurs objectifs : les partenariats public-privé comme vecteurs de croissance, le développement du Maroc comme plateforme régionale entre l’Europe et l’Afrique, avec les exemples d’entreprises ayant réussi au sud du Maroc, que ce soit Attijariwafa bank, l’opérateur immobilier Addoha ou encore le spécialiste des nouvelles technologies CBI.
Pour conclure cette journée, Mohamed El Kettani s’est enthousiasmé sur les ambitions « partagées » entre les acteurs économiques des deux rives de la Méditerranée pour que le couple « réussisse dans la compétition internationale ».
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