Anjouan s’invite au sommet de l’UA
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Même si elle ne figure pas à l’ordre du jour de la rencontre, la crise d’Anjouan va s’inviter au sommet de l’Union africaine, à Accra (1er-3 juillet). Dans son huis clos du 19 juin au Cap, le « Comité ministériel des pays de la région sur les Comores », dont l’Afrique du Sud est le coordonnateur, a décidé de lancer une sorte d’ultimatum au colonel Mohamed Bacar, qui s’est installé comme « président » de l’île à l’issue de la « mascarade électorale » du 10 juin dernier. Il exige de lui, entre autres, qu’il accepte le déploiement de la Mission de l’Union africaine d’assistance électorale et sécuritaire (MAES) appelée à veiller sur la bonne tenue de nouvelles élections au cours desquelles « la gendarmerie anjouanaise sera cantonnée ». Il s’agit ensuite pour la MAES de la désarmer et d’engager le processus de sa réintégration dans l’armée de l’Union des Comores. Les ministres, qui n’excluent pas de soumettre l’affaire aux chefs d’État réunis en sommet à Accra, demandent au Conseil Paix et Sécurité de l’UA de revoir le mandat et les effectifs de la MAES, si Bacar refuse d’obtempérer.
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