Un empire estimé à 12 milliards de dollars
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Après le bâtiment, c’est désormais les télécommunications qui assurent la richesse des Sawiris. Égyptien copte, Onsi, 74 ans, à l’origine de l’empire familial, a créé sa société de construction en 1950. Elle sera nationalisée par Nasser en 1960. Puis il fait fortune en Libye dans le traitement de l’eau, avant d’être expulsé en 1972 et de reprendre ses activités dans le bâtiment en Égypte. Son empire se compose de trois sociétés indépendantes : Orascom Telecom Holding (OTH) dirigé par son fils aîné Naguib, Orascom Hotel Development (OHD) aux mains de Samih, le cadet, et Orascom Construction Industries (OCI) sous les ordres de Nassef, le benjamin. Cotées à la Bourse du Caire, les trois sociétés représentent 47 % de l’indice Hermès des vingt-huit plus grosses sociétés, soit environ un quart de la capitalisation égyptienne. Une galaxie évaluée à environ 12 milliards de dollars : 8 milliards de dollars pour OTH, détenu à 57 % par la famille Sawiris, et 4 milliards de dollars pour OCI, qu’elle détient à 67 %, alors qu’OHD traverse une mauvaise passe.
OCI est devenu le quinzième producteur mondial de ciment avec des usines en Algérie, au Kurdistan, au Pakistan et au Nigeria. Elle a un partenariat avec le cimentier suisse Holcim, et possède 50 % du groupe de construction belge Besix, très présent dans le Golfe. OHD détient 18 hôtels, dont le village de vacances d’El-Gouna sur la mer Rouge.
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