Ouaga à l’heure parisienne
Préparatifs de la semaine du Burkina en France.
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Ambiance survoltée à la Maison de l’Afrique, à Paris, en ce jeudi 21 avril, où s’achèvent les préparatifs de la Semaine du Burkina en France, du 26 avril au 1er mai. Il est vrai qu’à Ouagadougou l’opération mobilise le monde des affaires et les ministères concernés. La Chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat (CCIA), comme la Maison de l’entreprise, ont convaincu leurs membres de faire le déplacement. « Ils seront au moins 80 et probablement 110 », estime l’ambassadeur en France, Filippe Savadogo. Deux jours d’entretiens professionnels sont organisés à leur intention (mercredi et jeudi). « Nous avons déjà plus de 300 demandes de rendez-vous de la part des entrepreneurs français », se réjouit Sylvie du Chaxel, présidente de la Maison de l’Afrique.
Le Premier ministre, Ernest Paramanga Yonli, dont c’est la première visite de travail en France depuis sa prise de fonctions, en 2000, donnera le coup d’envoi des travaux le 26 avril, lors d’une réception organisée à la Chambre de commerce et d’industrie de Paris. La délégation officielle est composée d’une cinquantaine de personnes, dont six ministres, qui profiteront de leur séjour pour rencontrer également leurs homologues français. En parallèle, une exposition présentera au grand public les savoir-faire du pays en matière d’artisanat, de tourisme, de culture et de sport. Plus de 10 000 personnes sont attendues à ce dernier événement, qui se tiendra à Paris et à Toulouse, et qui sera couvert par J.A.I. et par le quotidien Le Parisien, premier tirage de la presse française.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise