SOS
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Demandez au premier venu ce que signifie SOS, il vous dira : « Cela vient des initiales de Save our Souls, soit « sauver nos âmes », en anglais. » C’est le genre d’étymologie que tout le monde croit connaître et que se répètent tous les scouts du monde, le soir, autour du feu de joie.
Vous y croyez, vous, à cette explication bidon ? Moi, pas. Car, soyons logiques, si vous vous trouvez dans un navire en train de couler et que vous envoyez un message de détresse, ce n’est pas pour que d’intrépides héros viennent sauver votre âme – ça, c’est le domaine exclusif de Dieu – mais plutôt votre corps, votre guitare, votre hamster, etc.
Imaginez qu’un prêtre reçoive, sur la terre ferme, votre SOS, il lui suffirait donc de vous répondre, sans quitter ses charentaises, « deux Pater noster et trois Ave Maria », et il aurait sauvé votre âme. Cela vous ferait une belle jambe, non ?
Alors ?
Alors il suffit de consulter le code morse international pour se rendre compte que SOS se traduit par trois points, trois barres, trois points. C’est simple, ça se retient facilement et ça se distingue aisément du trafic télégraphique. Accessoirement, quand le doigt tremble – logique, le bateau sombre – trois points ou trois barres, cela vient plus naturellement qu’un seul. SOS, ça ne signifie rien, c’est juste une convention. Étonnant, non ?
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