Trois ans pour faire ses preuves

Publié le 24 février 2008 Lecture : 1 minute.

Lancé en grande pompe le 21 décembre par Ariane 5 depuis la Guyane française, le premier satellite panafricain de télécommunications a bien failli être le dernier Quand il est parvenu à 5 000 km d’altitude, une fuite d’hélium est venue gâcher la fête. La substance servant à maintenir la pression du carburant, Rascom-QAF1 risquait de ne plus avoir assez d’énergie pour passer en orbite géostationnaire et fonctionner pendant quinze ans, comme prévu. C’est donc un engin diminué qui est parvenu le 4 février à 36 000 km d’altitude au-dessus du continent, sur une position mise à sa disposition par la Côte d’Ivoire. Il devrait y rester pendant deux à trois ans. Un épilogue bien malheureux pour un projet vieux d’une dizaine d’années, qui avait fini par convaincre 45 pays africains et réunir le financement nécessaire, de 370 millions de dollars. Les promoteurs de Rascom sont cependant optimistes. Le satellite était assuré à hauteur de 365 millions de dollars, montant pouvant couvrir la construction et le lancement d’un second Rascom. Reste à démontrer la viabilité commerciale du projet, c’est-à-dire à trouver des clients pour les canaux de transmission disponibles pour trois ans. Aux 45 opérateurs partenaires de transformer leurs intentions en commandes fermes, quitte à préférer « leur » satellite à ceux qu’ils utilisent aujourd’hui.

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