Par ici l’entrée des artistes
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À l’initiative de Jean-Marie Bockel, l’obtention des « visas pour la création », lancés en 2004 mais délivrés au compte-gouttes, qui permet aux artistes et aux chercheurs africains de se rendre en France sera facilitée. Le secrétaire d’État chargé de la Coopération et de la Francophonie l’avait annoncé, le 10 octobre 2007, devant Génération Afrique, un regroupement de personnalités (Manu Dibango, Abderrahmane Sissako, Youssou N’Dour, Fatou Diome), qui ne voyait rien venir. Face à l’impatience de l’association, Bockel a finalement demandé – et obtenu – « l’accord de principe » du chef de la diplomatie française Bernard Kouchner, son ministre de tutelle, et de Brice Hortefeux, son collègue de l’Immigration.
Le 19 février, le ministre des Affaires étrangères a ainsi donné instruction aux consulats français d’assouplir les règles d’octroi de « visas de circulation » de court séjour (trois mois maximum) valables sur une période pouvant aller jusqu’à cinq ans. Est également prévu un rapprochement entre les services consulaires et culturels, ces derniers étant chargés d’établir, pays par pays, la liste des personnalités autorisées à fouler le sol français. Nul besoin de préciser que les jeunes artistes et chercheurs n’y figurant pas n’auront que peu de chances de se voir délivrer le précieux sésame.
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