Où sont passés les Tchadiens ?
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En mal de troupes fidèles lors de la tentative de coup de force des rebelles, début février, le président Idriss Déby Itno a fait remonter sur N’Djamena la quasi-totalité du contingent tchadien de la Cemac en Centrafrique, ainsi que ses éléments (une cinquantaine d’hommes) présents au sein de la Garde du président François Bozizé. Ces colonnes motorisées, qui se sont illustrées par quelques exactions en cours de route dans le nord de la Centrafrique et le sud du Tchad, ne sont pas redescendues depuis. D’où les inquiétudes de Bozizé, qui, malgré la présence de conseillers sud-africains dans sa sécurité rapprochée, se sent un peu démuni. Très inquiet lors de l’assaut sur N’Djamena, le chef de l’État centrafricain avait organisé à Bangui une marche de soutien à son allié Déby. Et même proposé à ce dernier de lui envoyer un bataillon de l’armée centrafricaine – une offre qui n’a pas eu de suite.
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