Lourde facture
Le pétrole ou le blé ? Tel est le nouveau dilemme auquel sont confrontés les pays importateurs de l’une et l’autre de ces denrées. Davantage préoccupés par l’or noir que par les céréales, les États d’Afrique subsaharienne vont devoir changer de stratégie. C’est ce que laisse entendre, en tout cas, le dernier rapport de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sur les perspectives de récoltes et des besoins alimentaires dans les pays du sous-continent. En clair, selon la FAO, la pénurie des céréales n’est pas près de s’estomper. La production mondiale et les stocks ne suffisent pas à satisfaire la demande. Le prix de la tonne de blé a augmenté de 83 % en un an (de janvier 2007 à janvier 2008), passant de 210 à 385 dollars (hors frais de transport).
L’Afrique subsaharienne, qui produira cette année 112 millions de tonnes de céréales, sera obligée d’en importer 20 millions de tonnes. Résultat, une facture qui devrait atteindre 8 milliards de dollars, contre 5,6 milliards en 2006-2007.
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