Boycott douloureux
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Coup de tabac sur le Salon du livre de Paris (14-19 mars). Après l’offensive menée par Tarik Ramadan contre la présence israélienne au Salon du livre de Turin (8-12 mai 2008), les partisans du boycott de manifestations dont Israël est, à l’occasion du 60e anniversaire de l’État hébreu, l’invité d’honneur, marquent un nouveau point. L’Algérie, le Maroc et probablement la Tunisie interdiront à leurs auteurs et à leurs éditeurs d’occuper les stands que les services culturels français leur allouent traditionnellement à la Porte de Versailles. Au Maroc, notamment, qui avait fait acte de candidature pour être l’hôte du Salon en 2011, ce boycott est loin de convaincre l’ensemble d’une profession contrainte de se plier au diktat du pouvoir politique. D’autant que, peu de temps auparavant, c’était l’ambassade israélienne à Paris qui avait manifesté son mécontentement auprès des organisateurs en protestant contre une sélection qui faisait la part trop belle aux auteurs pacifistes et propalestiniens !
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise