Boycott douloureux

Publié le 24 février 2008 Lecture : 1 minute.

Coup de tabac sur le Salon du livre de Paris (14-19 mars). Après l’offensive menée par Tarik Ramadan contre la présence israélienne au Salon du livre de Turin (8-12 mai 2008), les partisans du boycott de manifestations dont Israël est, à l’occasion du 60e anniversaire de l’État hébreu, l’invité d’honneur, marquent un nouveau point. L’Algérie, le Maroc et probablement la Tunisie interdiront à leurs auteurs et à leurs éditeurs d’occuper les stands que les services culturels français leur allouent traditionnellement à la Porte de Versailles. Au Maroc, notamment, qui avait fait acte de candidature pour être l’hôte du Salon en 2011, ce boycott est loin de convaincre l’ensemble d’une profession contrainte de se plier au diktat du pouvoir politique. D’autant que, peu de temps auparavant, c’était l’ambassade israélienne à Paris qui avait manifesté son mécontentement auprès des organisateurs en protestant contre une sélection qui faisait la part trop belle aux auteurs pacifistes et propalestiniens !

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