Affaire Katoucha (suite)
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
L’historien guinéen Djibril Tamsir Niane, père de la mannequin Katoucha, disparue depuis le 1er février (voir J.A. n° 2457), et la sur de celle-ci, Raliatou « Fifi » Bangoura, épouse de l’ancien ministre guinéen Kiridi Bangoura, séjournent actuellement à Paris pour s’informer de l’état des recherches policières et aider à trouver des indices. Selon eux, la brigade fluviale (qui affirme ne pas pouvoir faire de plongées sous la péniche où logeait Katoucha et où elle était censée retourner le soir fatal du 31 janvier) et la brigade chargée de la recherche des personnes disparues n’ont guère progressé. Les policiers s’étonnent apparemment de la médiatisation de l’affaire. Qui n’est pourtant guère étonnante étant donné la notoriété de l’ex-top-modèle.
L’ancien ministre et avocat Roland Dumas, qui connaît bien la Guinée et avait rencontré le mannequin, a été consulté par la famille et commence à s’occuper du dossier. Abdou Diouf, secrétaire général de la Francophonie et ancien président du Sénégal, où Katoucha a vécu et où elle a investi dans un restaurant réputé, le Monte Cristo, a lui aussi promis d’intervenir pour que la lumière soit faite le plus rapidement possible. Les hypothèses privilégiées – noyade par chute accidentelle et suicide – n’ont pas conduit à écarter celles d’un enlèvement, voire d’un assassinat.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise