Ce que Gbabo attend de Sarkozy

Publié le 23 décembre 2007 Lecture : 1 minute.

À Hervé Morin, le ministre français de la Défense porteur d’un message du président Sarkozy, qui l’entretenait début décembre du processus électoral, le chef de l’État ivoirien Laurent Gbagboa répondu qu’il souhaite que la présidentielle se tienne au plus tard fin juin. Après avoir précisé à son hôte que l’arrêt des dates exactes du scrutin relevait des prérogatives de la Commission électorale indépendante (CEI) que contrôle l’opposition, Gbagbo a également indiqué ce qu’il répétera, mot pour mot, le 8 décembre à Sarkozy, enmarge du sommet UE-Afrique de Lisbonne: « Ce qu’on veut de vous, c’est que vous nous accompagniez. Pas que vous couriez devant nous. Sinon, vous allez vous fatiguer, et vous allez nous fatiguer. » Et, pour cela, il confie volontiers à ses visiteurs qu’il a « délibérément choisi de ne pas venir à la récente conférence générale de l’Unesco », qu’il n’a « pas besoin, contrairement au bruit qui court depuis plusieurs semaines, d’un voyage dans l’Hexagone ». Que la seule chose qui l’intéresse, c’est de « labourer le terrain le plus largement possible pour être réélu ». Et que « Paris viendra après ».

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