Une page se tourne

Publié le 23 décembre 2007 Lecture : 1 minute.

L’hôtel de Montesquiou-FEzensac, qui, depuis 1960, abritait les services du ministère français de la Coopération, va devenir un hôtel de luxe. Mais, contrairement à une rumeur insistante, il n’a pas été vendu à des opérateurs chinois, mais, début décembre, à la filiale française du groupe Pik, propriété du millionnaire russe Kyrill Pisarev, associée au groupe américain Hines. Montant de la transaction : 142 millions d’euros.
De sources concordantes, lesdits opérateurs chinois, qui envisageaient de transformer l’hôtel de Montesquiou en immeuble de bureaux pour y installer les services chargés de piloter la politique africaine de la Chine, ont été purement et simplement évincés du dossier.
Pisarev a confirmé qu’il souhaitait transformer les 6 287 m2 du bâtiment et les 3 600 m2 du parc en palace. L’hôtel, situé 20, rue Monsieur, dans le 7e arrondissement de Paris, a été construit en 1781 par l’architecte Théodore Brongniart. Propriété de l’État depuis 1938, il a été mis en vente au mois de juillet, alors que Jean-Marie Bockel, le nouveau secrétaire d’État à la Coopération, venait tout juste de prendre ses fonctions.
Une page des relations entre la France et ses anciennes colonies se trouve ainsi symboliquement tournée.
En 2009, les services du « ministère de l’Afrique » seront transférés sur l’ancien site de l’Imprimerie nationale, dans le 15e arrondissement.

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