Tous les rythmes mènent à Bamako
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Si Abidjan fut la capitale musicale ouest-africaine des années 1970 et si Dakar est aujourd’hui celle du hip-hop made in Africa, la musique malienne est sans doute celle qui connaît le plus fort retentissement à l’international. Amadou et Mariam produits par Manu Chao, plus de 250 000 copies de l’excellent Bowmboï vendues par Rokia Traoré, un Grammy Award en duo pour Toumani Diabaté et le regretté Ali Farka Touré, le retour aux sources cette année de Dee Dee Bridgewater mise en musique par Cheick Tidiane Seck, ou encore Mali Music, album paru en 2002 du chanteur de Blur et de Gorillaz, Damon Albarn, qui préparerait en ce moment un nouvel opus en compagnie d’Afel Bocoum Les exemples ne manquent pas. Avec l’installation depuis quelques années de l’Ivoirien Tiken Jah Fakoly, et celle de Manjul, talentueux producteur qui vient de révéler les voix du Guinéen Takana Zion et du Nigérian Bishob, tous deux produits en France par Makasound, Bamako devient en outre une plaque tournante du reggae africain Qui s’en plaindra ?
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