Percée du numéro deux chinois en Angola
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En 2006, l’Angola a fourni davantage de pétrole à la Chine que l’Arabie saoudite. Il s’agit d’une petite révolution dans le monde de l’or noir, qui ne s’attendait sans doute pas à voir ce pays africain s’imposer de la sorte, quatre ans seulement après la fin de la sanglante guerre civile qui l’a déchiré pendant plus de quinze ans. En 2007, Riyad a certes repris sa place de numéro un, mais Luanda est resté en bonne place, puisque l’Angola a envoyé la moitié environ de ses barils de brut vers Pékin. Conséquence : la Chine tente, logiquement, de se tailler une part du gigantesque gâteau pétrolier angolais, dont l’exploration et l’exploitation des gisements restent, jusqu’à présent, l’apanage des compagnies occidentales Total, ExxonMobil, Chevron et BP. Côté production, Sinopec détient déjà un quart du bloc 03/05 avec Sonangol, tandis que sur le versant exploration la major possède la moitié du bloc 18, en partenariat avec BP, ainsi que des parts minoritaires dans trois blocs situés en offshore profond. L’annonce, en octobre dernier, d’un nouveau round de concessions pourrait être l’occasion de voir les Chinois prendre de nouvelles positions. 10 blocs, 3 onshore et 7 offshore, devaient ainsi être concédés début 2008.
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