Les bonnes affaires des marchands d’armes
Le ministère israélien de la Défense a secrètement approuvé, au cours de ces dernières années, des contrats de ventes d’armes entre des sociétés privées et des pays avec lesquels Israël est toujours techniquement en état de guerre. Sont concernés l’Irak – construction d’un aéroport militaire à Irbil et équipement de milices kurdes d’autodéfense -, le Yémen et la Libye de Kadhafi, qui a récemment acheté un lot de gilets pare-balles israéliens.
Ces sociétés (Kodo, Magal, Tadiran), qui sont le plus souvent dirigées par d’anciens hauts cadres de Tsahal et du Mossad, bénéficient de l’appui tacite du gouvernement, bien que leurs opérations soient officiellement interdites. Ce qui n’est pas le cas des activités africaines, tout à fait légales, de Yardena Ovadia. Cette Israélienne s’est imposée en quelques années comme la principale intermédiaire en la matière entre son pays et la Guinée équatoriale. Dans la shopping list de cette proche du président Obiang Nguema : des navires de guerre, des véhicules blindés tout-terrain, des munitions, des conseillers, etc. Ovadia milite également pour qu’Obiang Nguema soit enfin reçu en visite officielle en Israël (avec qui son pays entretient des relations diplomatiques), malgré les réticences du ministère des Affaires étrangères.
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