Sous les pavés anglais, les abrégés

Publié le 23 octobre 2005 Lecture : 1 minute.

L’édition anglaise casse ses pavés. Considérant que la taille imposante de certains morceaux de la littérature rebutait plus d’un lecteur, elle donne le jour à quelques versions simplifiées d’oeuvres aussi célèbres que Guerre et Paix ou Une brève histoire du temps. Persuadée qu’un rafraîchissement du langage, des explications moins scientifiques ou encore des découpages en plusieurs volumes pourraient leur faire gagner des lecteurs.

Après quatre ans et demi d’acharnement sur le roman de Tolstoï, qui n’avait pas été traduit depuis cinquante ans, le professeur de russe Anthony Briggs en a fait, selon Penguin, qui publie sa nouvelle version ce mois-ci, « le plus mélodramatique des soap-operas ». « Il faut recréer pour le lecteur anglais une expérience similaire à celle qu’un Russe pourrait avoir », explique son traducteur.

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Malgré sa santé déclinante, Stephen Hawkings, interpellé par nombre de lecteurs lui avouant ne pas tout comprendre dans le texte, s’est attelé à une version abrégée de son best-seller (10 millions d’exemplaires vendus dans le monde), traduit en France sous le titre Une brève histoire du temps. Concepts techniques et conditions mathématiques ont ainsi été expurgés de cette brève version à paraître chez Bantam Press, pour ne plus laisser au lecteur que les plaisirs des idées scientifiques, telles que la relativité et la théorie du quantum.
Et ce n’est pas tout. Sont d’ores et déjà annoncées les versions remodelées de Moby Dick d’Herman Melville, Clarissa de Samuel Richardson, Gravity’s Rainbow de Thomas Pynchon et Underworld de Don DeLillo.

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