Prise de bec chez les Nobel
Publié le 23 octobre 2005 Lecture : 0 minute.
Petit vent de panique chez les jurés du prix Nobel de littérature. Avant d’annoncer le lauréat de cette année (le dramaturge britannique Harold Pinter), les membres de la docte académie ont en effet échangé des mots pas franchement amicaux au sujet de la gagnante de l’an passé, la féministe autrichienne Elfriede Jelinek. Estimant que cette nomination constitue une terrible atteinte à la réputation du prix, l’un des dix-huit jurés, l’octogénaire norvégien Knut Ahlund, a démissionné au motif que « personne n’a jamais rien lu de cette bonne femme ». Le secrétaire de l’académie s’est aussitôt employé à relativiser le cataclysme : Ahlund, a-t-il observé, n’avait plus voté depuis 1996…
