Quand les ménages s’endettent

Publié le 23 septembre 2007 Lecture : 1 minute.

Avec le développement du crédit à la consommation, les ménages algériens découvrent les joies de l’endettement. Les transports en commun étant ce qu’ils sont – indigents -, le parc automobile a été le premier à en bénéficier. Avec de pénibles conséquences sur le trafic. Circuler dans la capitale n’a jamais constitué une partie de plaisir. Depuis trois ans, c’est un cauchemar.
Crédit automobile et biens d’équipement sont les deux spécialités de la société de crédit Cetelem, implantée ici depuis mars 2006. « Comme il n’y a pas encore de spécialiste de la grande distribution, nous travaillons avec des moyennes surfaces sérieuses, qui offrent un service après-vente », explique Loïc Le Pichoux, directeur général de Cetelem en Algérie. Une centaine de concessionnaires automobiles et à peu près autant de magasins d’électroménager (dont environ 40 % situés à Alger) ont été agréés. En un peu plus d’un an, la société a donné son feu vert à un peu plus de trente mille dossiers, pour un montant d’environ 100 millions d’euros.
Dans un pays qui compte une proportion considérable de jeunes en pleine période d’équipement, la demande n’est pas près de flancher. Credal, une filiale de la Société générale, l’a bien compris, qui s’apprête, elle aussi, à poser ses valises à Alger. « À la Société générale, nous avons été parmi les premiers à faire du crédit à la consommation non affecté, affirme la direction. Quant au crédit immobilier, sur lequel nous nous sommes lancés plus récemment, il faut rester prudent car le marché est encore immature. Il faut notamment vérifier l’existence des titres de propriété. Et puis, les revenus moyens sont bas et nous apprécions encore difficilement la stabilité des emplois. »

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