Paris, Tripoli et le rebelle récalcitrant
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Le refus du chef rebelle Abdel Wahid al-Nour de se rendre aux négociations avec le gouvernement soudanais, le 27 octobre prochain à Tripoli, met tout le monde dans l’embarras. La France, qui lui a accordé l’asile, ne parvient pas à le convaincre de faire le déplacement. Son impuissance est fustigée par le Soudan, qui rappelle que, lors d’une visite à Khartoum en juin dernier, le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner s’était engagé à faire pression sur le président du Mouvement de libération du Soudan (MLS) pour qu’il participe aux futurs pourparlers. Mais Paris hésite à faire du chantage à l’asile avec le chef rebelle. De son côté, la Libye n’apprécie pas du tout que le dirigeant du MLS réclame que l’ONU et l’Union africaine choisissent un autre pays pour abriter ces pourparlers, ainsi que le rapporte Le Monde, dans son édition du 20 septembre. En juin dernier, lors d’une visite discrète à Tripoli, Abdel Wahid al-Nour avait reçu une aide substantielle de la part des autorités libyennes.
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