Le visa, mais en français
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Avec la loi Hortefeux, les députés français ont également adopté une disposition qui impose aux candidats au regroupement familial âgés de moins de 65 ans une évaluation, dans leur pays d’origine, de leur connaissance du français et « des valeurs de la République ».
Même les étrangers désireux de rejoindre leur conjoint de nationalité française y sont soumis (en 2005, 48 199 personnes sont venues en France pour cette raison). Avec l’ancienne loi, l’évaluation se faisait sur le territoire français, auprès des services de l’Office des migrations internationales du département de résidence. Une formation était proposée, le cas échéant, à ceux dont le faible niveau de langue constituait un obstacle à leur intégration dans la société française. Les textes d’application de la nouvelle loi devront préciser les pays concernés, le niveau requis lors de la demande de visa, le coût des formations, leur localisation et les organismes qui en auront la responsabilité.
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