Kamil Idris sur la sellette

Publié le 23 septembre 2007 Lecture : 1 minute.

À la demande expresse des Américains, le Soudanais Kamil Idris, directeur général de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), a dû inscrire à l’ordre du jour de la 43e assemblée générale (qui se tient du 24 septembre au 3 octobre à Genève) l’examen du rapport d’audit interne qui le met personnellement en cause. Il revient aux États membres de décider s’il faut, oui ou non, ouvrir ce rapport classé « confidentiel » (voir J.A. nos 2407 et 2410).
Kamil Idris est accusé d’avoir menti sur son âge afin d’être recruté à l’OMPI (il s’était vieilli de neuf ans en déclarant être né en 1945 au lieu de 1954). Après ce « faux et usage de faux », ses détracteurs dénoncent aujourd’hui l’ensemble de sa gestion : népotisme, corruption et malversations financières sur lesquelles la police suisse a enquêté. Nommé en novembre 1997, Idris, qui gagne près de 30 000 dollars par mois, veut se battre jusqu’à la fin de son mandat (novembre 2009).

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires