Kamil Idris sur la sellette
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À la demande expresse des Américains, le Soudanais Kamil Idris, directeur général de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), a dû inscrire à l’ordre du jour de la 43e assemblée générale (qui se tient du 24 septembre au 3 octobre à Genève) l’examen du rapport d’audit interne qui le met personnellement en cause. Il revient aux États membres de décider s’il faut, oui ou non, ouvrir ce rapport classé « confidentiel » (voir J.A. nos 2407 et 2410).
Kamil Idris est accusé d’avoir menti sur son âge afin d’être recruté à l’OMPI (il s’était vieilli de neuf ans en déclarant être né en 1945 au lieu de 1954). Après ce « faux et usage de faux », ses détracteurs dénoncent aujourd’hui l’ensemble de sa gestion : népotisme, corruption et malversations financières sur lesquelles la police suisse a enquêté. Nommé en novembre 1997, Idris, qui gagne près de 30 000 dollars par mois, veut se battre jusqu’à la fin de son mandat (novembre 2009).
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