Fin du bras de fer sur le GSM

Publié le 23 septembre 2007 Lecture : 1 minute.

Après plusieurs semaines de négociations avec les autorités du Bénin, les opérateurs de téléphonie mobile ont finalement accepté la revalorisation du montant de la licence, qui passe de 5 milliards de F CFA à 30 milliards pour une période de dix ans. Après avoir été suspendus par l’Autorité de régulation des postes et télécommunications du Bénin (ATRPT), le 12 juillet dernier, Moov-Bénin et MTN ont repris leurs activités. Le 15 septembre, MTN a signé un protocole d’accord et versera une première tranche de 17 milliards de F CFA, avant la mi-octobre. Le reste sera étalé sur six années. Les autres opérateurs – Moov, mais aussi Bell Bénin, la filiale publique Libercom et le nouveau venu nigérian Globacom – vont s’acquitter (ou se sont déjà acquittés) de cette somme. Des facilités de paiement leur ont été accordées sur une période cinq ans. « Ce montant n’est pas excessif. En Mauritanie, la licence s’élève à 40 milliards de F CFA pour une population de 3 millions d’habitants. Depuis quelques années, les opérateurs n’investissaient plus et maximisaient leurs profits. Avec cet accord, nous leur offrons une sécurité juridique sur un marché en croissance annuelle de 12 % à 15 % », explique Victor Tokpanou, conseiller juridique du président Yayi Boni. L’État béninois a, par ailleurs, réaffirmé l’exclusivité de l’entreprise publique Bénin Télécom sur le trafic international. En revanche, la redevance versée par les opérateurs sera de 3 % du chiffre d’affaires, contre 6 % initialement envisagés.

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