2001-2003 : elle démarre en trombe
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Née en 2001 d’un mariage entre Dakar et Rabat, deux vieux amis que rapproche une tradition de coopération fondée sur des liens religieux et culturels, Air Sénégal International (ASI), détenue à 51 % par Royal Air Maroc (RAM) et à 49 % par l’État sénégalais, est arrivée telle une bénédiction dans le ciel africain. À l’époque, le continent s’apprête à enterrer le beau rêve d’une compagnie transnationale qui l’émancipe de la tutelle des Air France, SN Brussels et consorts. Air Afrique meurt à petits feux de sa mauvaise gestion, pour s’éteindre définitivement en 2002. Les drapeaux sont à peine mis en berne qu’ASI opère un décollage réussi : 125 000 passagers transportés la première année, contre 100 000 prévus ; un chiffre d’affaires quasiment multiplié par trois entre 2001 et 2002, passant de 13 à 38 millions d’euros ; gage de qualité obtenu dès le premier anniversaire, une admission au « club » de l’Association internationale du transport aérien (Iata). En 2003, ASI est même élue « compagnie africaine de l’année » par la revue African Aviation.
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