Magique forêt ivoirienne

Publié le 23 juillet 2006 Lecture : 1 minute.

Kaïdin-Monique Le Houelleur, peintre et sculpteur, a réalisé en 1999 des installations éphémères dans la forêt de Taï et sa mangrove, au sud-ouest de la Côte d’Ivoire. Elles ont été photographiées par Vincent Fougère, avant d’être abandonnées à leur évolution naturelle, car elles étaient composées de lianes, d’arbres, d’ossements…
De cet instant magique capturé par la pellicule est né un livre, Forêts secrètes, secrets d’eau. Il retrace le parcours de l’artiste, ses compositions, ses interprétations d’une nature à la fois sauvage et apprivoisée. L’ouvrage nous fait découvrir ce qu’est le « Land Art », un art de la terre très conceptuel, respectueux de l’environnement et épousant les sites et les coutumes ancestraux dans lesquels il s’insère.
La plasticienne a longtemps vécu en Afrique et voyage beaucoup. Ses uvres sont en général composées de matériaux naturels, qu’elle assemble selon son inspiration afin qu’ils viennent faire écho aux systèmes symboliques et aux rituels initiatiques africains. Passionnée par les pratiques et les croyances traditionnelles millénaires, elle sait s’imprégner de leur magie, qu’elle restitue ensuite à travers ses installations.
Vincent Fougère, prix du photojournalisme 2000 à La Nuit des yeux d’or pour son reportage sur les Aliénés d’Afrique, avait collaboré à la réalisation du premier livre de Kaïdin-Monique Le Houelleur intitulé De sable, d’eau et de sel et paru chez Adam Biro en 1997.

Forêts secrètes, secrets d’eau, de Kaïdin-Monique Le Houelleur, Vincent Fougère et Alain Borer, éditions Fage, collection Varia, 128 pages, 19,50 euros.

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