Concessions minières en question

Publié le 23 juillet 2006 Lecture : 1 minute.

Certaines concessions minières accordées à des sociétés étrangères en République Démocratique du Congo (RDC) doivent être renégociées. « Dans certains cas, la loi n’a pas été respectée. Cela peut aussi bien concerner des points de détail que des aspects plus importants », a déclaré Paul Fortin, le directeur général de l’entreprise publique d’exploitation des mines de cuivre et de cobalt, la Gécamines, dans un entretien accordé au Financial Times. Nommé à ce poste en décembre 2005, Fortin est chargé de la mise en uvre d’un programme de restructuration suite à un audit effectué par la Banque mondiale.
Propriétaire de la quasi-totalité des mines du Katanga, la Gécamines a passé, depuis une dizaine d’années, de nombreux contrats de partenariat, notamment avec les sociétés américaine Phelps Dodge, chinoise Covec ou encore sud-africaine Mwana Africa. Depuis, plusieurs ONG internationales ainsi qu’un rapport parlementaire congolais dénoncent le pillage des ressources naturelles et mettent en cause la transparence de ces concessions. En ligne de mire, les facilités fiscales et le déséquilibre des contrats jugés trop favorables aux sociétés privées. Le directeur de la Gécamines hésite à engager des poursuites judiciaires, de peur de dissuader les investisseurs. Il maintient cependant son plan de restructuration et envisage de céder par appel d’offres 45 % de la société.

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