Néjib Chebbi veut passer la main

Publié le 23 avril 2006 Lecture : 1 minute.

L’opposant et avocat Ahmed Néjib Chebbi quittera en décembre prochain ses fonctions de secrétaire général du Parti démocrate progressiste (PDP), à l’expiration de son mandat. Chebbi, qui a participé à la grève de la faim des huit personnalités de la société civile tunisienne en octobre-novembre 2005, veut « faire de la place aux jeunes » et « renouveler les structures de son parti », mais continuera à siéger au sein du bureau politique élargi. Le congrès du PDP se réunira du 22 au 24 décembre 2006 pour lui choisir un successeur. La bataille devrait se jouer entre trois membres de l’actuel bureau politique : Mongi Ellouze, ancien prisonnier politique, incarcéré six ans sous Bourguiba, pour la tendance « historique » ; Mohamed Goumani, enseignant et ancien responsable de la revue 15/21, pour la mouvance islamo-progressiste ; et Maya Jeribi, chef d’entreprise, directrice de l’institut El Amouri, spécialisé dans les sondages, et membre fondatrice du RSP, l’ancêtre du PDP. Si elle était désignée, elle deviendrait la première femme chef de parti politique en Tunisie : tout un symbole…

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