Le Maghreb du jazz

Publié le 23 avril 2006 Lecture : 1 minute.

Au cours de sa première session, en 2005, Jazz à Carthage a été rehaussé par la présence de Barbara Hendricks, Lucky Peterson et The Commodores… Sa seconde session, organisée du 12 au 22 avril, a été marquée par la participation d’une dizaine d’artistes, dont Al Jarreau, Billy Paul et Manu Katche. Ces derniers se sont produits à l’Acropolium de Carthage, ainsi que dans les hôtels Carthage Palace et Renaissance, devant 1 000 à 1 200 spectateurs. ?Le public était composé aux deux tiers de Tunisiens et au tiers d’étrangers résidant en Tunisie et de touristes européens venus spécialement pour la manifestation. Mourad Mathari, promoteur de l’événement, se félicite de la réussite du programme off : Jazz Club, Masterclasses, Jam sessions…

Le coût de l’organisation de Jazz à Carthage s’élève, tous frais compris, à 450 000 dinars (272 000 euros), contre 350 000 dinars pour la précédente session. Le tiers de cette somme est déboursé par le coorganisateur, Tunisiana, opérateur GSM, un autre tiers par la billetterie et un troisième par divers partenaires (sponsors, annonceurs, hôteliers…). Les spectacles s’étant tous déroulés à guichets fermés, le patron de Scoop Organisation espère rentabiliser son entreprise. D’autant qu’un accord de jumelage avec le festival de jazz de Casablanca, Jazz à Blanca, dont la première édition s’est tenue du 7 au 16 avril 2006, a permis de réduire les cachets des artistes à quelque 150 000 dinars (90 000 euros).

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