Genève à l’heure africaine

Publié le 23 avril 2006 Lecture : 1 minute.

Si le Salon du livre de Genève peut se flatter d’enregistrer chaque année plus de 100 000 entrées, c’est parce que son rayonnement va bien au-delà de la cité helvétique (450 000 habitants) ou de la Suisse romande (1,3 million de personnes). Le public est nombreux à venir de la France voisine, notamment des départements frontaliers de la Haute-Savoie et de l’Ain. La vingtième édition, qui se tient du 27 avril au 1er mai, devrait voir en outre un afflux particulier d’habitants de la Franche-Comté, toute proche elle aussi et région hôte d’honneur pour 2006.
En vedette également cette année, l’Algérie, pays hôte d’honneur, et dont Khalida Toumi, la ministre de la Culture, présidera la délégation officielle. Une bonne vingtaine d’écrivains algériens ou d’origine algérienne, représentatifs de la production littéraire actuelle, en arabe comme en français, sont attendus à Palexpo, à la périphérie de Genève. Parmi les plus connus, Yasmina Khadra, Rachid Boudjedra, Nina Bouraoui, Mustapha Benfodil ou encore Amin Zaoui.
Pour la troisième année, l’un des événements majeurs sera le Salon africain du livre, dont le thème 2006 sera : « Afrique : connaissance et reconnaissance ». Une librairie de quelque 150 m2 offrira un vaste panorama d’ouvrages concernant le continent. Des éditeurs, des auteurs et de nombreux professionnels inviteront le public à mieux connaître la vie du livre en Afrique. Parmi les écrivains invités, Eugène Ebodé (Cameroun), Nuruddin Farah (Somalie), Boubacar Boris Diop (Sénégal), Alain Mabanckou (Congo), Beyrouk (Mauritanie).
C’est aussi dans le cadre de ce salon africain que sera décerné, le 28 avril, le prix Ahmadou-Kourouma. En 2005, l’Ivoirienne Tanella Boni avait été couronnée pour Matins de couvre-feu (éd. Le Serpent à plumes).

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