AFD : projets africains à la pelle

Publié le 23 avril 2006 Lecture : 1 minute.

Réuni au début du mois d’avril à Paris, le conseil de surveillance de l’Agence française de développement (AFD) a approuvé une série de projets sur le continent. Au Burkina, 11 millions d’euros vont être affectés au renforcement de la filière cotonnière. Ce projet vise notamment à améliorer la productivité et à augmenter les revenus agricoles. Au Niger, la même somme a été accordée pour financer un programme d’hydraulique villageoise dans la région de Tahoua (Centre). Une quinzaine de réseaux d’eau seront construits pour alimenter 26 villages, soit 85 000 personnes, dans cette région semi-désertique consacrée à l’élevage. Un prêt de 8,2 millions et une subvention de 1 million d’euros sont destinés au Gabon afin de regrouper et de favoriser la gestion durable des petits permis forestiers (moins de 50 000 hectares). Des plans d’aménagement vont ainsi être élaborés sur une superficie totale de 2,25 millions d’hectares. Au Gabon, la forêt tropicale naturelle couvre 80 % du territoire, mais ne contribue au PIB qu’à hauteur de 4 %. Le Maroc, enfin, va recevoir un prêt de 45 millions d’euros pour financer partiellement la dernière tranche du programme d’électrification rural global (Perg), lancé en 1995. Plus de 1 500 villages, soit 57 000 foyers, sont concernés. Toujours dans le royaume chérifien, l’Office national de l’eau potable (Onep) s’est vu accorder un crédit de 30 millions d’euros afin de permettre à 500 000 personnes d’avoir accès à l’eau potable. En 2006, les engagements de l’AFD devraient représenter 250 millions d’euros en Afrique de l’Ouest (+ 14 %), 330 millions en Afrique centrale, australe et sur l’océan Indien (+ 11 %) et 410 millions sur l’ensemble du Bassin méditerranéen (+ 38 %), dont 250 millions dans les pays du Maghreb.

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