L’État devra dédommager les investisseurs privés
Le Centre international de règlement des différends liés aux investissements (Cirdi) a tranché : le 7 mars, cette institution spécialisée de la Banque mondiale a condamné l’État gabonais à indemniser la Compagnie d’exploitation du chemin de fer Transgabonais (CECF Transgabonais), qui compte parmi ses actionnaires étrangers des opérateurs forestiers tels que Thanry et Rougier, ou encore Mobil Gabon. L’affaire remonte à une convention de 1999, par laquelle l’État gabonais concédait à la CECF la gestion du chemin de fer, auparavant assurée par l’Octra (Office du chemin de fer Transgabonais). La compagnie minière Comilog, principal utilisateur de la ligne, ayant par la suite refusé d’acquitter les droits de péage que l’État avait pourtant garantis, les blocages se sont multipliés. En 2003, l’État, représenté par son ministre des Finances, Paul Toungui, a unilatéralement dénoncé la convention de 1999. Le Cirdi vient de lui donner tort. Un prochain épisode judiciaire déterminera le montant des indemnités.
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