Cette semaine dans Jeune Afrique

Cette semaine, Jeune Afrique enquête sur les négociants de pétrole Vitol, Trafigura, Glencore et Mercuria. Basés en Suisse, ces derniers sont secoués depuis un an par une série de scandales liés au brut africain.

Cette semaine, Jeune Afrique enquête sur les négociants du pétrole africain.

Cette semaine, Jeune Afrique enquête sur les négociants du pétrole africain.

Publié le 19 mars 2013 Lecture : 2 minutes.

Chaque jour, c’est depuis Genève que se négocient un tiers des barils de pétrole vendus à travers le monde. Fiscalité avantageuse, cadre de vie privilégié… Les mérites de la ville lui ont permis d’attirer en quelques années les plus importants acteurs du négoce de l’or noir. Résultat : c’est désormais ici que les traders de Trafigura, Vitol, Glencore et quelques autres géants totalement inconnus du grand public dirigent les allées et venues des pétroliers du monde entier.

Pour l’Afrique, 8,8 millions de barils – l’équivalent de près de 1 milliard de dollars, soit environ 750 millions d’euros – voguent chaque jour sur les mers et les océans. Dans cette relation, les pays africains gagnent un accès aux marchés internationaux. Les traders, eux, limitent les risques d’impayés, sécurisent les transactions et augmentent les marges qui sont moins élevées qu’on ne le croit. Mais les doutes planent sur le prix d’achat des barils africains, voire sur l’existence de détournements. Le Nigeria et l’Angola sont au cœur des scandales révélés par certaines ONG, notamment La Déclaration de Berne.

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Une interview de Jean-Pierre Valentini, directeur Afrique de Trafigura, apporte un éclairage supplémentaire à cette enquête.

En section entreprises et marchés, Jeune Afrique revient sur le départ de Veolia du Maroc et s’interroge : le groupe français jetterait-il définitivement l’éponge en Afrique ? La cession de ses actifs marque une nouvelle étape dans le recentrage géographique et sectoriel du géant français. Le numéro un mondial de l’eau et de la propreté poursuit son retrait du continent.

Aussi, retour sur Gemadec, une PME marocaine spécialisée dans les appels d’offres numériques, les signatures électroniques et autres cartes biométriques… Déjà bien implantée en Afrique, la PME cible à présent le Moyen-Orient.

Jeune Afrique propose également une interview de l’Australien Michael J. Andrew, président de KPMG International. Il explique comment le cabinet se tourne vers le continent pour échapper à la crise qui sévit en Occident.

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En section décideurs, portrait de Jean-Christophe Kugler, directeur des opérations de la région Euromed-Afrique pour le groupe automobile français Renault. Pour compenser l’érosion de ses ventes en Europe, la marque au losange se tourne vers de nouveaux marchés…

Enfin, en section finance, Jeune Afrique revient sur la banque d’affaires Impaxis, qui a repris le holding Sifi, propriétaire de Senbus, en 2012. Fondé à Dakar en 2003, le groupe s’est développé dans le conseil et les activités de Bourse. Il se tourne désormais vers l’investissement et veut élargir son activité de la Mauritanie au Congo.

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Sommaire

Traders
Les maîtres de l’or noir
Les négociants africains sont rares
Jean-Pierre Valentini : « Nous sommes en totale conformité avec les lois »

Entreprises & marchés
Stratégie – Veolia jette-t-il l’éponge ?
Pharmacie – Au service des labos
Maroc – Gemadec s’orientalise
Audit et conseil – « En Afrique, nos activités progressent de 15% à 20% par an »

Décideurs
Automobile – Comment il guide Renault sur le continent
Santé – Objectif podium pour MSD

Finance
Sénégal – Impaxis, la banque d’affaires qui investit

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