Européens cherchent président
Une nette majorité de citoyens britanniques, français, italiens, espagnols et allemands considèrent que le premier président de l’Union européenne devra être une personnalité de tout premier plan, plutôt que l’un des hommes politiques moins connus – si honorables qu’ils soient – dont les noms circulent actuellement, qu’il s’agisse du Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker ou de son alter ego danois Anders Fogh Rasmussen. C’est ce que révèle un sondage Harris réalisé pour le Financial Times, entre le 27 février et le 6 mars, auprès de 6 478 personnes.
En France, en Italie et en Espagne, les trois quarts des sondés sont de cet avis, ainsi que la moitié des Britanniques. Le seul pays où l’opinion est partagée est l’Allemagne : 45 % des personnes interrogées pensent que le président devra être une personnalité de haut rang, 47 % estiment qu’un homme de bonne volonté ferait l’affaire.
Aucun consensus, cependant, quant au choix de cette personnalité. La chancelière allemande Angela Merkel et l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair sont les seuls qui soient cités dans un autre pays que le leur. En France, par exemple, 18 % des sondés seraient tentés par Merkel et 12 % par Blair.
À noter les résultats obtenus par Felipe González, l’ancien Premier ministre espagnol : 30 % de ses compatriotes le verraient bien représenter l’Europe. C’est le meilleur score réalisé dans les cinq pays.
De quoi faire rêver Jean-Claude Juncker, qui plairait bien à 7 % d’Allemands, mais qui, ailleurs, ne dépasse pas 1 % d’opinions favorables. Anders Fogh Rasmussen ne fait guère mieux : il ne dépasse nulle part la barre des 2 %.
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