Amours masculines
Encensé par la critique américaine, le troisième roman de Chris Abani est une vaste fresque du Nigeria des années 1980. Tout simplement époustouflant.
Une mélancolie arabe, d’Abdellah Taïa, éditions du Seuil, 144 pages, 13 euros.
Qu’on s’en réjouisse ou qu’on le déplore, l’autofiction est plus que jamais un genre qui plaît aux éditeurs français.
Après Mon Maroc (Séguier, 2000), Le Rouge du tarbouche (Séguier, 2004) 2006) et L’Armée du salut (Le Seuil, 2006), Abellah Taïa continué à fouiller les recoins de son intimité dans un petit livre qui n’a du roman, semble-t-il, que le titre inscrit sur la couverture. De Rabat, sa cité natale, au Caire en passant par Paris, sa ville d’adoption, il nous fait vivre les turpitudes de sa vie sentimentale. Désir, passion, dépit, jalousie, rien que de très ordinaire, sinon qu’il s’agit d’amours masculines, que la sincérité de l’auteur est désarmante et qu’il manie drôlement bien la langue française.
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