Ce qu’on lit à Rabat

Publié le 23 janvier 2005 Lecture : 1 minute.

Avenue Mohammed-V, à Rabat, la librairie francophone Kalila Wa Dimna est l’une des plus anciennes et des mieux fournies de la capitale du Maroc. Les livres, notamment ceux édités à l’étranger, étant quasiment des produits de luxe, les notables constituent
l’essentiel de la clientèle.
En décembre, La Face cachée du 11 Septembre d’Éric Laurent (Plon) arrivait en tête des ventes. « Fitna de Gilles Keppel (Gallimard) marche aussi très bien », commente Virginie Guy Colomby, directrice de la librairie. Tous les essais qui portent sur l’islam, le 11 Septembre ou la guerre en Irak sont très demandés par le lectorat marocain. Outre ces nouveautés, les livres sur l’histoire des pays du Maghreb trouvent également preneurs. Dans ce registre, l’Histoire du Maroc de Bernard Lugan (Critérion) qui date de 1992 s’est imposée en tant qu’ouvrage de référence.
Côté littérature, comme chaque année, le prix Goncourt, Le Soleil des Scorta de Laurent Gaudé (Actes Sud), et le Médicis, La Reine du silence de Marie Nimier (Gallimard), sont très demandés. Ils sont talonnés par les derniers livres de Tahar Ben Jelloun, Le Dernier
Ami (Le Seuil), de Zakya Daoud, La Reine de Marrakech (L’Aube) et de Driss Chraïbi L’Homme qui venait du passé (Denoël).
Autres best-sellers, Le Coiffeur, une bande dessinée signée Abdelaziz Mouride, un ancien
détenu politique, et les livres de cuisine de Choumicha, qui anime une célèbre émission gastronomique sur la deuxième chaîne de la télévision marocaine.
Et ici comme ailleurs, la série des Harry Potter (Gallimard) fait fureur parmi les jeunes lecteurs tandis que Da Vinci Code de Dan Brown (Jean-Claude Lattès) se vend comme des petits pains.

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