Premiers contacts entre le pouvoir et la Ligue des droits de l’homme

Publié le 22 octobre 2007 Lecture : 1 minute.

Nommé le 27 janvier à la présidence du comité supérieur des droits de l’homme et des libertés fondamentales, Moncer Rouissi, 67 ans, mène des discussions discrètes avec des membres du comité directeur de la Ligue tunisienne en vue de dénouer la crise qui sévit depuis près de sept ans. Contestant le comité élu lors du 5e congrès de la Ligue (octobre 2000), des candidats battus, affiliés au parti au pouvoir, ont multiplié les procédures judiciaires avec la bénédiction du gouvernement. Résultat : la police est intervenue pour empêcher la tenue du 6e congrès et pour fermer plusieurs bureaux de la Ligue à l’intérieur du pays, tandis que l’accès au siège, à Tunis, est filtré. Plusieurs fois ministre et ancien ambassadeur à Paris (2003-2007), Moncer Rouissi aura besoin de tout son savoir-faire et de son expérience dans le militantisme (syndical et politique) et la sociologie (sa formation d’origine).

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