L’opérateur public très convoité
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La bataille pour la privatisation de Ghana Telecom promet d’être serrée. Il y avait vingt prétendants quand le processus a été lancé, en juin dernier ; il en reste six aujourd’hui. Candidat déclaré depuis deux ans, France Télécom fait figure de favori. Il aura fort à faire face à Portugal Telecom et au sud-africain Telkom. Aucun des deux n’a, à ce jour, tenté une opération d’aussi grande envergure hors de son territoire de prédilection. Mais la surprise pourrait venir du voisin nigérian. Après le Bénin, où il vient de décrocher une quatrième licence de téléphonie mobile, Mike Adenuga, le patron de Globacom, se verrait bien opérateur au Ghana, qui compte déjà 6 millions d’utilisateurs de GSM, soit 27 % de la population. Le processus en cours doit s’achever avant la fin de l’année par la cession de 51 % des actions de l’opérateur public ghanéen et de sa filiale de téléphonie mobile, One Touch. L’État conserve 20 % du capital et le reste sera introduit à la Bourse d’Accra. L’opération est gérée par un pool de banques composé d’Ecobank et de Société générale.
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