Les mots du Grand Soir
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L’appel lancé le 1er novembre 1954 par « une équipe de jeunes responsables et militants conscients » constitue l’acte de naissance du Front de libération nationale (FLN). Ce texte passe en revue les raisons profondes qui ont poussé ses initiateurs, les fameux « fils de la Toussaint », à déclencher la lutte armée, seul moyen pour le mouvement national de sortir de l’impasse « où l’ont acculé les luttes de personnes et d’influence ». Les auteurs placent « l’intérêt national au-dessus des considérations mesquines et erronées de personnes et de prestige ». Autrement dit, avant même l’indépendance, les querelles de clans étaient déjà d’actualité.
Le but suprême était, bien sûr, « l’indépendance nationale par la restauration de l’État algérien souverain, démocratique et social, dans le cadre des principes islamiques et le respect de toutes les libertés fondamentales, sans distinction de race ou de confession ». Mais l’appel du 1er novembre énonçait aussi une série d’objectifs politiques, notamment, à l’intérieur, la consolidation du mouvement révolutionnaire et l’anéantissement des vestiges de la corruption – déjà ! – et du réformisme. Autre engagement jamais tenu : la réalisation de l’unité nord-africaine « dans le cadre naturel arabo-islamique ».
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