Le Burkina mise sur l’agriculture nationale
Pour encaisser la flambée des cours du blé, la Société nouvelle des grands moulins du Burkina (SN-GMB) – qui doit reprendre son activité à la fin de 2007 après quatre années d’interruption – mise sur une solution audacieuse : l’intensification de la culture du blé dans le pays, relancée sous forme expérimentale en 2005 sur une superficie de 350 hectares. L’objectif, à terme, est de permettre à l’entreprise de s’affranchir des marchés mondiaux. Après des récoltes qui se sont élevées à un peu moins de 2 000 tonnes en 2005, 2006 et 2007, le ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques assure que quelque 7 000 hectares seront emblavés à l’horizon 2011 dans la vallée du Sourou, pour une production annuelle de 35 000 tonnes de blé. Si le projet se concrétise, il permettra à la SN-GMB – dont la capacité de production est de 60 000 tonnes de farine par an – de réduire ses coûts d’approvisionnement.
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