Animaux, petits et grands
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Lions indomptables du Cameroun, éléphants de Côte d’Ivoire, aigles du Mali, crocodiles du Lesotho, éperviers du Togo Non, il ne s’agit pas des équipes de foot qui s’affronteront lors de la prochaine Coupe d’Afrique des nations, mais de l’exposition Animal présentée jusqu’au 30 mars 2008 au musée Dapper, à Paris. Pour la première fois se trouvent ainsi réunies cent cinquante uvres provenant du fonds propre du musée, mais aussi de collections privées et des plus grands musées européens spécialisés (Anvers, Tervuren, Genève).
Christiane Falgayrettes-Leveau, commissaire de l’exposition, a voulu proposer « une lecture des formes, codes, symboles et métaphores, partagés ou non, de la présence animale dans les arts de l’Afrique subsaharienne ». Statues, masques, parures et bijoux sculptés dans divers matériaux (or, ivoire, bois, bronze) tout est prétexte à réflexion sur la symbolique animale dans les cultures africaines.
Parallèlement, le musée présente une installation (Ombres portées) de l’artiste martiniquaise Julie Bessard : tout en légèreté et en mouvement, de surprenantes sculptures de paille agrafée sublimées par un jeu de lumière planent dans les airs
Située non loin du géant du Quai Branly, la fondation Dapper reste un lieu de passage obligé pour les amateurs d’art traditionnel. Seul regret : aucune des uvres présentées n’est datée, même approximativement. Comme si cet art était éternel.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise