Mais que fait la RAM ?
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Les Gabonais l’ignorent, mais leur gouvernement est aussi impatient qu’eux de voir démarrer Air Gabon International (voir J.A. n° 2388). Rien n’a bougé depuis que ses partenaires de Royal Air Maroc (RAM), pour calmer le jeu, ont dépêché, à la fin d’août, une délégation à Libreville. Dans une longue lettre datée du 11 juillet et adressée au patron de la RAM, le ministre d’État chargé de l’Économie, des Finances, du Budget et de la Privatisation, Paul Tongui, rappelait en effet tous les efforts consentis par l’État : 7,5 milliards de F CFA de capital social, douze années d’exclusivité de droit de trafic à l’international, la cession du matériel d’exploitation à un prix largement préférentiel Et Tongui d’indiquer : « Malgré les assurances que vous nous avez données relatives à la création rapide d’Air Gabon International et aux démarrages de ses activités, j’ai le regret de constater que, plusieurs mois après la signature du partenariat, les choses restent en l’état. » [] « Je vous demande instamment de prendre toutes dispositions pour l’aboutissement heureux de la compagnie. Le cas échéant, le gouvernement se verrait dans l’obligation de prendre ses responsabilités. »
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