Littérature africaine à l’Unesco

Publié le 22 octobre 2006 Lecture : 1 minute.

En avril 2005, quelque 5 000 personnes se pressaient au siège de l’Unesco, à Paris, où le premier salon Livres d’Afrique réunissait 200 auteurs et 30 maisons d’édition. Le public et les écrivains devraient être encore plus nombreux pour la seconde édition, qui se tiendra le 28 octobre, au même endroit. Désireux de mettre en évidence le bouillonnement culturel du continent, les organisateurs – des étudiants de grandes écoles parisiennes pour la plupart – ont trouvé un thème en accord avec leur ambition : « Les mille et une littératures d’Afrique ». Plusieurs conférences et débats ainsi que des cafés littéraires permettront de découvrir toutes les facettes d’une production trop souvent considérée de manière monolithique. En cette année de commémoration du centenaire de la naissance de Léopold Sédar Senghor, la vie et l’uvre de l’ancien président sénégalais seront également à l’honneur.
Un accent particulier sera par ailleurs mis sur la littérature scientifique et technique. L’Harmattan, libraire du salon, présentera plus de deux mille ouvrages consacrés aussi bien aux sciences de la terre (géographie physique, biologie, etc.) qu’à l’histoire, la sociologie, la linguistique et les autres domaines des sciences humaines et sociales. L’un des clous de cette journée sera la remise des prix aux vainqueurs du concours « Jeunes auteurs d’Afrique » lancé en mars dernier. Le romancier togolais Edem avait été distingué l’an dernier pour Port-Mélo, publié peu après par Gallimard dans la collection « Continents noirs ».

Salon Livres d’Afrique, samedi 28 octobre, de 9 h 30 à 20 h 30. Unesco, 125, av. de Suffren, 75007 Paris. Pour en savoir plus, voir sur www.livresdafrique.com

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